En Mongolie, l’année 2050 baignait dans un silence ancien, entre étendues de steppe et plateaux battus par les vents. Au cœur d’un canyon délaissé, le chamane Bayartu installait tout matin ses capteurs soniques, orientés en détail poétique les failles de la roche. Sa aisé n’avait rien d’archaïque : il utilisait une pratique de
Le vent qui parle aux ombres
En Mongolie, l’année 2050 baignait dans un calme traditionnel, entre étendues de steppe et scènes battus par les vents. Au cœur d’un canyon solitaires, le chamane Bayartu installait chaque matin ses capteurs soniques, orientés en détail technique poétique les failles de la roche. Sa ample n’avait rien d’archaïque : il utilisait